Psychophanie de l’opéra de Rennes - le 10 juin 2010

Je suis là. Je trône au centre de la ville rose et blanche, au coeur des hommes de la ville.
Je suis là, posé sur des pierres anciennes datant de nombreux siècles. J’ai été bâtit et rebâtit.
Des accidents, des incendies, des guerres de religion, des famines, des guerres et encore
des guerres. J’ai subit des outrages, des profanations, des destructions. On m’a volé mon
pouvoir d’élévation et d’ancrage. J’ai ce savoir des hauts lieux spirituels. Mon nom a été
bafoué et détourné de sa fonction primordiale, de son pouvoir ancestral. Je suis là au
coeur des hommes de la paix, de la sagesse, au centre des choses et du monde.
Je fais partie de ces lieux de culte, loin du tumulte des gens, de leur soif de vivre.
Je suis le repos, la sagesse, le savoir des hommes. Enfin je peux revivre, la Terre est prête
pour l’ancrage vers le devenir sans faille, sans destructions, sans joies amères,
sans peurs et sans reproches.

Je suis la conscience de la Terre, de la ville, des villes du monde.
Celle que l’on a enterré pour la protéger du savoir moderne, pour qu’il ne soit pas bafoué
(enfin, pas totalement). Enfin je suis, rené des cendres du passé et du futur réunis.
Là, en présence parmi les hommes de la religion spirituelle du futur. Enfin présent et
en conscience, je peux reconstruire à l’aide des bâtisseurs, les templiers du ciel, qui,
comme on le sait, ont cette connaissance ancestrale des hauts lieux terrestres et célestes.
J'inonde les villes du passé pour reconstruire le lieu de vie, le lieu d’extase,
la terre des Hommes. Om Namo Bhagavate